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Embolie pulmonaire : de la suspicion à la prise en charge - 21/12/15

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.10.429 
R. Bopaka , H. Jabri, W. El Khattabi, H. Afif
 Service des maladies respiratoires, hôpital 20 Août, Casablanca, Maroc 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

L’embolie pulmonaire est une urgence diagnostique et thérapeutique car le pronostic vital est mis en jeu. Elle est souvent sous-estimée car on évoque moins ou surestimée lorsqu’on la suspect trop. Ce travail a pour but de comparer les cas suspects non confirmé (CSNC) et les cas suspects confirmé (CSC).

Méthodes

Nous avons mené une étude rétrospective du 1er janvier 2013 au 20 août 2015.

Résultats

Sur 132 patients suspectés d’embolie pulmonaire, le CSC a été confirmé chez 29, soit 22 %. La moyenne d’âge était de 55ans avec pour le CSC contre 45ans pour le CSNC. La dyspnée a retrouvé dans 73 % de CSC contre 97 % de CSNC. L’hémoptysie a été présente dans 7 % de CSC contre 50 % de CSNC. La tachycardie supérieure à 100 batt/min a été retrouvée dans 100 % de CSC contre 65 % de CSNC. La probabilité clinique selon le score de Wells a été faible dans 38 % dans le CSC et 68 % de CSNC. L’angioscanner thoracique a confirmé l’embolie pulmonaire dans 66 % des cas, 27 % des cas par la scintigraphie pulmonaire de perfusion/ventilation et 7 % des cas par l’échographie des membres inférieurs. La prise en charge thérapeutique a été basée sur l’héparine à bas poids moléculaire avec relais par les anti-vitamines K. L’évolution a été favorable dans 93 % des cas et 7 % de cas de décès.

Conclusion

Le diagnostic de l’embolie pulmonaire reste un défi pour le clinicien et impose de confirmer ou d’infirmer le diagnostic lorsqu’il est suspecté du fait que le pronostic vital est mis en jeu.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2015  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 33 - N° S

P. A203 - janvier 2016 Retour au numéro
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